Dustin Sleva

Accueillir un salarié étranger au club, c’est s’ouvrir à d’autres cultures de travail et partager des expériences pour faire avancer le club ensemble. MATHIAS PRIEZ DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CLUB PARIS BASKETBALL

“Être étranger pour moi, c’est un challenge ! Parce qu’au début, je parlais pas français. C’était difficile pour moi de voyager dans un autre pays que je connaissais pas. Je connaissais personne.
J’étais seul, sans famille, pas d’amis au début. C’est mon premier pays après les États-Unis. En France, vous ne parlez pas anglais, pour moi c’est une bonne chose ! Tu dois apprendre !
J’ai beaucoup d’amis français maintenant. J’ai rencontré ma copine ici. J’adore être en France. Aux États-Unis, tout le monde est jaloux de moi, car là-bas on adore les français. Pour les américains, les français, c’est trop classe ! (Rires). C’est la meilleure chose qui m’est arrivée dans ma vie.
J’avais une bonne carrière aux États-Unis. J’ai cherché un agent pour appeler des équipes en Europe. Je voulais aller en Europe.
Par chance, je suis arrivé ici. C’est le destin ! J’ai appris beaucoup de choses sur moi.
Pour moi, mon métier c’est ma vie, pour toute la vie ! Quand j’étais jeune, je voulais être professionnel. J’ai fait des diplômes
en marketing, mais c’est pas mon rêve.
Ce qui m’a le plus étonné à mon arrivée en France ? En France, c’est plus calme, aux États-Unis les gens sont plus loud (bruyants).
Les français profitent plus de la vie.
La Poste en France (rires), c’est plus difficile. Parfois je reçois pas mes package, mon colis. Je dois aller voir chez mon voisin.
Le trafic, la conduite, c’est plus difficile qu’aux États-Unis. Tu as des motos partout que tu vois pas. Les flash sur le périphérique (les
radars). En Pennsylvanie, ça existe pas ! J’ai eu beaucoup de billets !
(comprendre les amendes !).
Trois mots pour définir le mot Étranger : passion, open (ouvert), différent.”

DUSTIN SLEVA
26 ANS, PAYS D’ORIGINE : ÉTATS-UNIS
BASKETTEUR PROFESSIONNEL AU PARIS BASKETBALL
ARRIVÉ EN FRANCE EN 2018