Coup de foudre pour ces gens et ce pays. Impossible de ne rien y faire.
Parmi ces ingénieurs exceptionnels se tenait celui qui allait mettre des mégawatts de puissance mentale au service de nos clients.
Andrei est une énergie aussi bienveillante qu’efficace et brutale, une lumière quand les autres n’y voient plus rien et la source de joie qui manque partout en général. FRÉDÉRIC LASNIER CEO DE PENTALOG
“L’étranger, c’est quelqu’un qui vient d’un autre pays, avec une autre culture, avec d’autres principes, d’autres manières de faire les choses. C’est quelqu’un qui va dans un pays étranger pour lui, mais qui essaye de s’y intégrer pour participer à la culture, à l’économie.
En tant qu’étranger, tu participes, tu donnes quelque chose de toi, tes connaissances, tu amènes un peu de ton pays. Si tu es un bon étranger, tu apportes du bonheur (rires). Et quand tu reviens chez toi, tu racontes la France, tu ramènes la France et ses fromages (rires). L’étranger fait la connexion entre ces deux pays.
On est dans une ère de digitalisation… il y a partout des sites internet, des applications, des grands systèmes… Mon métier, c’est de faire la conception et de faciliter la compréhension de ce grand système : comment tout cela se connecte et comment tout cela s’intègre ?
Je faisais déjà ça en Moldavie, mais je faisais des choses plus simples, plus petites. Comment faire le design, la conception d’un arbre, alors qu’avant je travaillais sur une feuille (rires) ? En France, au fur et à mesure, j’ai élargi ma manière de travailler, mes méthodes, mes connaissances, mes collaborations, mes interactions avec les gens.
C’est intéressant, c’est excitant de participer à des grands projets.
J’ai de nombreuses interactions avec beaucoup de gens de différents pays. J’aime ça apprendre ! Chacun de ces pays-là a à m’apprendre sur mon métier.
Son métier, on peut l’apprendre partout, de manière très stricte et technique, mais apprendre la composante culturelle, comprendre les gens qui habitent ici, c’est très important dans la construction des collaborations. Pour avoir de bons résultats et de bons retours, il faut prendre en compte la composante culturelle.
La grande différence : la diplomatie ! En France, j’ai appris à avoir beaucoup de diplomatie dans tout, même en parlant avec mon voisin. Ici, il faut toujours trouver les mots, faire des constructions de phrases compliquées, avec beaucoup d’explications…
En Moldavie, on ne prépare pas son interlocuteur, on dit les choses directement.
Trois mots pour définir le mot Étranger : frontières, étrange (il y a toujours quelque chose d’étrange dans un pays pour un étranger et pour les français l’étranger est un peu étrange !), intégration (c’est un grand challenge pour les étrangers) (rires).”
ANDREI SAJIN
30 ANS, PAYS D’ORIGINE : MOLDAVIE
SOLUTION ARCHITECT LEAD CHEZ PENTALOG
ARRIVÉ EN FRANCE EN 2015